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VII
Nocturne
L’ombre du soir gravit les côteaux éloignés,
Dans la pourpre diffuse et le mauve baignés ;
L’horizon les découpe en silhouette franche,
Élagant le vallon, le bosquet et la branche,
Et met un nimbe d’or au crépuscule vert.
Lente et sonore, une prière à ciel ouvert
S’élance d’une cloche et survole la plaine,
Comme un paisible adieu des ormes et des plaines