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PIERRE QUI ROULE

sans doute dans l’espoir que ma position actuelle me mettra dans l’impossibilité de vous répondre. Détrompez-vous. Je saurai bien trouver un journal qui me permettra de démasquer vos puériles fourberies.

« Nous, voici arrivés au point important : In cauda venenun. Vous terminez votre écrit en me reprochant le maigre salaire que j’ai pourtant bien gagné à la Justice où, à votre grand regret, paraît-il, j’ai fait de la politique indépendante comme il avait été convenu. Vous dites :

« Le monsieur qui couvre de son nom ces saletés devrait au moins ne pas oublier sa propre histoire.

« Quand M. X… a été expulsé du bureau des traducteurs à Ottawa, qui a pris sa défense et plaida sa cause avec chaleur aux Communes ? L’honorable Charles Langelier, qu’il insulte aujourd’hui.

« Quand il s’est vu, par cet acte arbitraire, jeté sur le pavé, sans ressources, qui l’a généreusement recueilli ? Le parti qui a pour chef l’honorable M. Mercier.

« C’est par l’influence des chefs de notre parti que M. X… a obtenu la rédaction de la Justice, avec un salaire de $1,000, dont M. Pacaud, une autre de ses victimes, a généreusement consenti à payer la moitié de sa poche.

« Allons ! il doit y avoir d’autres moyens plus nobles. de relever le crédit politique de la Minerve. »

« Mon nom n’a jamais couvert aucune saleté que je sache, et la preuve, c’est que pour obéir au maître qui vous a chargé de me calomnier, vous êtes obligé de m’attribuer la responsabilité de faits sur lesquels je n’ai pas eu le moindre contrôle.

« Je n’ai jamais eu connaissance des articles incriminés, sur lesquels je ne vous ferai pas le plaisir de vous donner mon opinion. Il n’est pas vrai que j’aie