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Page:Tremblay - Pierre qui roule, 1923.djvu/49

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PIERRE QUI ROULE

avait enflammé l’imagination des camarades de Quéquienne. À l’école que fréquentait celui-ci, M. Sincennes n’avait pas de partisan avoué. On tirait à la courte-paille pour désigner ceux qui devaient prendre son parti, puis on se battait, pas pour se faire du mal, mais afin de reproduire plus ou moins exactement ce qui s’était passé à Sorel. Cet agréable amusement n’étant pas du goût des autorités constituées, il avait fallu, y renoncer, ce qui prouve qu’à l’école comme ailleurs les libertés ne sont pas libres et qu’il n’y a jamais moyen d’avoir un petit plaisir.