Voici maintenant une chanson qu’il avait composée en l’honneur des pompiers de Québec. Cela se chantait sur l’air : « C’est aujourd’hui la fête du village. Elle aussi commence par le refrain :
« Marchons pompiers
Éteindre l’incendie ;
Pour un denier
C’est triste comédie.
Notre valeur
Fait que l’on nous dédie
Le grand surnom de braves voltigeurs.
Montrons nos cœurs
Pour le malheur.
Par nos travaux notre pompe est grandie.
Comme le refrain est long, je ne citerai qu’un seul couplet :
« Si jamais dans Québec s’allume l’incendie
On nous voit à l’envie
Accourir à grand train.
À course de chevaux,
La pompe fait voyage
Et nous, pleins de courage,
Nous portons nos séaux.
Marchons, pompiers, etc.
Grosperrin est tellement oublié aujourd’hui qu’on serait tenté de le soupçonner d’avoir eu quelque mérite comme écrivain. Louis Fréchette est le seul qui lui ait consacré quelques lignes dans ses Originaux et Détraqués, et il devait à Quéquienne une partie des renseignements qu’il possédait sur le compte de cet incomparable trouvère.