vers la base dans un précipice d’eau bouillonnante.
Le souvenir d’accidents nombreux donnait une certaine célébrité à cet endroit. où les superstitions des cantonniers trouvaient d’inépuisables sujets d’histoires.
« Toutes les nuits, à minuit et demie, le rapide de San-Francisco passait à Shepley. En même temps, le train de marchandises No 3 se garaît, puis repartait cinq minutes après le passage du rapide, vers les districts miniers de l’est montanais.
« Le conducteur Seymour et le serrefrein Crowley, du train No 3, étaient les seuls camarades que j’eusse admis dans mon intimité, à cause de leur franche bonhomie et de leurs connaissances variées. J’attendais toujours leur arrivée avec impatience, leur courte visite étant pour moi l’occasion d’une agréable causerie.