rer, des carrioles à réparer, des traîneaux de sapin à peine équarris, destinés aux charrois sous bois pendant l’abattage des arbres.
Je vois ici un bob, simple fourche de gros chêne formant patin, sur laquelle on accroche les abattis pour les glisser à force de chevaux près des chantiers où grincent les godendards. Il y a un peu partout, appuyés aux murs ou traînant sur le sol, des herses de toutes les dimensions, des ouvrages divers de bois et de fer — autant de témoignages intéressants de la petite industrie locale.
Cinq ou six hommes sont là sous l’abat-vent, rêvassant, halant sur leurs pipes de plâtre, salivant en rond, décadenassant leur langue pour ressasser les potins du village et commérer contre leurs voisins. Ils crient comme nous passons :
— ’Jour, Tiphrem !