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Page:Trent - Litterature americaine.djvu/173

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KCUIVAINS D IMAGINATION 165

Ses romans s’en ressentirent au môme degré, sinon ilavantage. On ne le remarque pas clans The Prairie (1827) ni dans Tlic Red Rover (1828), car la lucrt de Basde-Cuir dans le premier est Tune des meilleures scènes que peignit jamais Coopcr et l’histoire, sans être la meilleure de la série, offre beaucoup d’autres traits excellents. Mais The Wept of Wish-ton-Wish (1829) est un triste résultat, dû en partie à ce que Cooper ne sut jamais être juste envers les New Englanders, et les trois romans dont l’action se passe en Europe, The Bravo (1831), The Heidenmaaer (1832) et The Headsman (1833) Turent, h lexception du premier, de lamentables insuccès. The Bravo nous rappelle ce qui lut probablement le seul bénéfice que retira Cooper de son long séjour en Europe — un véritable amour de l’Italie et des Italiens, et surtout de la magnifique côte méditerranéenne, qu’il ne perd jamais longtemps de vue dans Wing and Wing. Malheureusement sa comparaison, maintes fois répétée, du port de Naples avec celui de New York, au désavantage de ce dernier, n’était pas pour accroître sa popularité parmi ses compatriotes, auprès desquels il trouva à son retour un assez peu sympathique accueil.

Tout d’abord il se fixa à New York ; mais le mouvement et l’activité de la cité, voire de toute la contrée, lui étaient devenus étrangers ; aussi se décida-t-il ii réparer la maison de son père à Cooperstown et h en faire sa résidence permanente. Mais il n’y trouva pas le repos. Il se plongea sans nécessité dans les querelles politiques de l’époque de Jackson, et comme le roman d’aventures avait cessé de plaire, sa réputation littéraire môme ne put en imposer aux ennemis qu’il se fit. Puis il entra eu discussion avec des voisins empiétant sur son