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Page:Trent - Litterature americaine.djvu/42

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3’j LA PÉniODE COLONIALE (IGOT-lTfii ;

tion des colons, quand ils connurent les soufïVances qu’endura Mrs. Mary Piowlandson. Arrachée h sa maison en flammes a Lancaster, Massachusets, en février 1676, la malheureuse femme dut subir une captivité de près de douze semaines. Le récit de ses tourments, publié en 1682 sous ce titre : The Sovereignty and Goodness of God, bientôt réimprimé à Londres et réédité h plusieurs reprises, ne mérite guère les louanges dont on l’a comblé, mais il n’a pas d’affectation ety après avoir soulevé l’horreur des lecteurs de l’époque il fit encore frémir des générations qui n’avaient pas à redouter ces terribles périls.

La guerre du roi Philippe et les massacres qui l’accompagnèrent ont été relatés par d’autres que Gookin et Mary Rowlandson, et le célèbre Increase Mather, par exemple, y consacra pour sa part deux volumes. Mais l’ouvrage classique traitant des atrocités des Indiens eut pour auteur un homme d’église : le Rév. William Hubbard. Né en 1621, il émigra avec ses parents en 1630, prit ses diplômes à Harvard en 1642, et devint pasteur à Ipswich, Massachusetts, où il resta jusqu’en 1703, année qui précéda sa mort. Son ouvrage le plus considérable fut A General Histonj of New England, front the Discovenj to Ii'>!^(J, imprime pour la première fois en 1815 ; récit clair mais gâté par une masse d’emprunts aux annalistes précédents. Son Narratwe of the Troubles wilh the Indians in New England from the Earliest Settlements to 1611, qui fut publié en même temps à Boston et h Londres l’année mentionnée dans le titre, offre plus d’importance et d’intérêt, bien qu’au point de vue documentaire cette œuvre fasse moins autorité.

Il est inutile d’analyser tout au long les productions historiques et topographiques des colonies du Centre,