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Page:Trent - Litterature americaine.djvu/59

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liniciit qu’il niéritail plus tic sympathie qu’il n’en reçut.

Mais c’est surtout à l’écrivain que nous devons consacrer (juelques mots. Pourtant, que sont ces <|uelques mots eu égard h un auteur dont l’œuvre compte ou dépasse le nombre prodigieux de 400 titres, et comprend un volumineux journal et des traités qui sont encore en manuscrits’.' « Tant que l’on n’a pas examiné ces documents, dit le Prof. Wendell, il semble incroyable qu’en quarante ans un être humain ait pu tracer une quantité de mots aussi formidable que celle qui nous vient d’un pasteur des plus zélés, d’un érudit et d’un lecteur insatiables, et de l’un des politiciens les plus actifs que l’Amérique ait jamais vus. » On peut d’ailleurs s’empresser d’ajouter que des titres tels que Boaneri^es : A Short Essai/ to Strcni ;then the Impressions produced by Earthquakes, et Orplianotrophiiim or Orphans well provided for in tlie Divine Providence, suffisent à eux seuls pour porter un jugement sur l’ouvrage.

JN’ous avons déjà mentionné son Parenlator un autre livre, intitulé Bonifacius, etc., ou plus simplement Hssajjs to do Good. fut longtemps populaire et eut au moins l’avantage d’inspirer h Benjamin Franklin sa charité systématique ; dans un troisième, les fameux Ma^nalia, Mather fit, pour les saints de la Nouvelle-Angleterre, non pas peut-être ce que le Tasse fit pour les croisés, mais ce qu’IIakluyt et Purchas firent pour les marins du temps d’Elisabeth.

Les Mii^na/ia Christi Americana, or the Ecclesiastical Historjj of New England^ f’roni its Eirst Plantini ;, in the Ycar 1620, iinto the Year of onr Lord 1098, fut commencé vers 1G93, terminé avec de caractéristiques actions de grâce en 1697, et publié, après maints délais