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Page:Trevoux - Dictionnaire, 1740, T01.djvu/676

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BUY. BUZ. BYG. BYS. efr quelquefois courbée, pour prendre plus f.1dlcm~:nt Ie!r an~ glcs des (urfaces qui ont quelque creux ou é1évation , & l’autre_ branche dl: droite. On en fait de toLJres les façons, felon le be~ tOiaquel’onena, Dans lacoupedcspièrres, on fe 1èrt dubu- 11MU, ouheveauen divèrfes manièréi. BUY. BU YE; f.f. YieuxtnotcJui!igt1ifieüne auche ou.vaiiTeau à met- tre del’eau. On (fit •mffi buire. Hydriajurcem. Chéz les Seign~ms on voit de gr~ndes bayes d’argenr. ~UY0 ,f. m. TèrmedeBotanique. _ Nard Antoine ReChe pade de trois Plantes· dan .s fon Liv:rclVc,ch, )].qu’il ·nomtm: buyo. Ce font fans doute les mêmes que la queci' de rctl>JF.d. S4tlr-urus. li lem donne _ptefque les mêmes qua~irez & effets. PLVMIER. BUZ. BUZANÇAIS ,ou BUZE NÇ0 IS, f. m .lJu<en"""’· Ville dehanceen Bèny. Ce m?tefl: écrie dans Morcid, Btt<;. , Cn.t .a_is; cdav:ftmal) car on prononce~u:<~.&ncès•. BYG. .B YGO IS, Cf. Nymphed’Érrude, quiavoitécrirclesJoudrts ~ & dont les livres Étrmiens-dcs Arufpîces, les livres fulguraux & leurs rituels pa.doient.Sèxvîus & Cicéron en fon_r auŒmention. BYS.· ~YSSÈ. tàtmedebhton. VoyezBJSSf:, Bys sE~ f. m . Ceft le nom de la foie dont les Anciens s’habillOient~ . Byfm.Eile étoic fi diff6rc:nte de celle danton {e lèn aujourd’hui, qu’on 1,1e doir pas confondre deux chofes fi diffCremes fou,s u11 même nom. En E.gypre & etl Sirie, on portoir du fin lin, ducot~ ton&dnbyfe. FLEtliY. le mot de ~J!Je n’eft·gLlère t!rt Ufage. tesintèèprétes de I’Écri- tlueéxpliguemcommuoememle mot byffus, qLll vient duGrêc /3~a-d’@->,parflnlin,tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Tdbnuent, auchr6.deS?..intLuc 19. où il eft dirdans notee édi~ion Latine conformément an t-ex ce Grèc, qLle le matwais Riche induebaturpurpurJ & ly(fo. Meilleurs de Port~Royal ont traduit, quiétoitvêmdepuutP,re & de lin, cequin’exprimepas ~{fez: la propriété du mot hy_]Jiis, qui lignifie_qudque chofe 9_ui eflplusquedellmple Jin. Les: Pères.Jéfilitesontrraduit~ !!.fû s’babill,ût d’écarlatt~& de toihftne. .Le Père· Amelote ~gui a voLI- ln s’accommoder~ nos ufages; a mis dans fa ~èrfion: Qi_il ÙBit vétatlepourpre &défoye.Onlitdela mêmemaniére dans larra- c.{udion dcCa[vin~ & daosl’E{pag!’10leimpdméeàVeniCe en x5rG. Mais byfftJS était autre choie que notre foie> comme on le peut prouver évidemment par un grand nombre d’anciens Écri- vains, &emre autresparPol!ux,Liv. VII . de fon Onomafr. ch. 17~ M. Simon a ttaduieplus~la lettre :Q!E,fevêtOit de rour- pre&definlin,aveccttte note: llyavoituneefPéc.~definlm qui itoit fort cher, & dont let plus grands Seigneurs fo vêtoitnt en cePais là & dans l’Egjpte. Ce Rtcheen •~•it un habitde <Oulmde pourpre. Cela s’accorde parfairement a’ec le Léxicon de Héfycbius. Bo. <hatd a aulli remarqué dans fon Phaltg. Liv.ll!. ch. 4 . que ce qu 1 ort appelleb,tffus émit linlin fort délié, qui était fouvenrreim c:n pampre. Plineaifurc que le bjj{e était une e!péce de lin très~ fin. Pau(ao.Î .as dit la même chofe, î1 ~emargue que dans route la Grêce il ne croilfolt de bff!è qu•en Elide• . - I l fam qu’il yditdeux forces cle byJfe, l’un beauèotlp plus 8n que l’<tutre; car Bonfré. ri us remarque que de deux motsHébreuxqui fignifientbyf[e,il y en a tm qui efl: tbûjours employé dans l’Ecriture, quand il dl padé des vêremens d~s Prêtres, & l’autre: quand il efl: parlé des vêremens des Lévites; cette conjèd:ure paroie foù vrai(~mbla­ ble. Leid.kker croir quel•/yf[eéroir un lin fort ~tl &forr blanc. BYZ. DYZANCE,Î.m .Ville ttès-ancierme> Capitale dela Thrace. lJp- ."mtimn. On ne fçair pas au jufte quel eft le Fondateur , ou Tome 1. BYz. forlgii1e & le i::omme.ricemenr de cette vi!Ie. PJuliellrS Hill: a-- riens àifcnt 9uc c’cft les L<~céd émonicns qui l’ont bâtie. Jl .l .Rin, Livre IX. cbap. I. en fair honnetlr à Panf~nias Roi dt: Spane. IGdo1·e acopié JufHn; mais le l’. Cante! dans {es Notes fur Jut:. tin, prétend guec’elllà uneèrreurgroŒère de cet Hi!l:-oric"n,& que le Fond.w: ut" del3yz. -am cdl8yzcs ou Byzas, Gépéral des Mégarieils. C’eft auffllc fentiment d’EuHathius dans fesNotes furie Géographe Denys v. Soo. & Sor. où l’on pourra r~mar... guer ’]U’ en corrigeanr Jll_ftin, leP. Can~d s’ efl an ffi trompé; car ii ne fa~tqu’unfcul homme de Byzes; on Byzas, G éntral de~ Mégariem; an lieu qu’Eufiathius difl:ingue Byzcs de Byz:~s; & {elon lui, Byzas étoit fils de Céroëtfe fille d’Io, & Byzcs était un·Mégarlen, quî condnifit là une colonie de fe compatrio- tes, qui y bâtirent une Ville, · qu’ils r:ommèrent Bp:.ame,. du non1 de leu):. Cbèf. Au refte ~ il femble qu’H fain p1lÎ~ôt appel- 1er_ cc; Fondateur Byzas que Byze.~ ; ca~ les Médailh::s de By- . .:.ance·om ~uelquefoisd’uncôté llnetêred’honlme,avec ce mot po~.;~riégende,llTLA~. Au revèrs, uneProuëde Vaiilèan, BT- .I ANT J.O.N. Cette.infcriprion dt1 rc::vèrs montr e que ceux-là. fe trompent, qui, au rapport d’Euf!:arhius au même-endroit, difent t]Ue Je nom Grèc de cette VHie doit s’écrire par _un !1, B"’f~ANTEION; & que Dénys~ contre l’ufage, & pour faire fon .vèrs, avoir retranché l’~, endifant /3v;owrm. Au tems de Pline _c’étoirune .ViUe libre~ & cet Aureur ajoüte, Livre IV. chapitre J x. qu’avant.que de s’appe!Ier JJy~atue, {on nom éwi~ Lrgos. ’Eufiatbius dit que Sévère Ia nomtna Antlmia. Enfnir~ COnfiamin y ayant trqnfporté le Siége de l’Empire nu commen- cement du IVe fiécle, il1l11 donna fon nom , & GC fut défOrmais Con!l:anrin<?ple, oU la nouvelle Rorn:. E1tfin les Turcs q11i Ia. prhent l’an 145)·ont fait de Confiantiuop1e Str.mboul. Elle eft limée fur le Bofphore de Thrace ,’OLcana! de laMèr 11oire, fu~ une L:mgue de rarre qui s".wance vèrs l’Anatolie, dom elle n’eft: !èparéc que par un canal large d’un mille. Ce Pro,momoire s’ap .. pelloic aun·efoi _s Cbry(cceras,.c o rn e d’or. Dion dansSévère, &Zona ras, dans {on HUI:oire ) ont donné la. défniption de By- . .:.antc. Voyez encore les deux Tômes d’anciens morc~aux de l’hifioiredeCOnfbnrinoplcque le P.Bandouri,afait imprimer deptlis deux ans) &,Petrus Gillius De Topograpbi~ ConftanÛM• poltbS. · ll y a eu deux ·at1tres Villes de ce nom, !me q_ue Prolo mée place dans l’Inde en deçà du Gange, & l’autre qu EufiarhiLlS, d 1’en .. droit gue jü cité,place en Lybie. BYZ ACÈNE ,Q_uequelques-unsécriveprB IS ACÈNE o• BIZACÈNE, Lf.lJyz:..uium,b_ . t:z:.aunusager, BJ~’enaPro- ~~n:~~i;Pibewiki (d) 7 décembre 2014 à 14:06 (UTC):;t~r~.Pibewiki (d):ai~,tPibewiki (d)i~~r,:Pibewiki (d)%~di~~af:~~ Royaume de Tunis. La.Byfaûne êtoit un Pals très-fèrtile~ co m... me on l.c peut voir dans Pline, Liv.XVII. ch. 5 · Liv. XVIII . ch. ro.dansVarronDe ReRuflicâ., Lib.I .cap.44 ·& dam Silius Icalic. üv.IX .v . 204. où 011 lit communément Buxenci.«~auliell de By:z:.acia. Cette fèrtilit6 peu communc}a fait croire à Boçhnrd da,nsfon Pbaleg. Liv.lc. 2J.quecemotvenoirduPhéniciert NI’~, m;tmmelle. Il cOnfirme fa conjcélure pa~ l’ufagedes aunes langues, qni fe fèrve.nr du t~rme qui fignîfie mammelle, pom: marquer lafènilité; témoin Hom~re )Iliad.I . 141. & Virgile i .. Georgie v. I8J. Procope parle d’une ville de b hy~acène nom ... méeMamma. La By.z.>IÛn~ fut au ffi dans la fui re une Province Ecdéftfl.li:ÎCJUe, . BYZANTIN, H!E, adj. Qui efl:deByz::mce, c’e!l-d~dlrc ~de Confiancinople. BJ:i!:.slnlinus, Br...,antius. Plufieurs Pèrfonmges ·célébres dans l’;umquité ont porré le fu _rnom de.By.::: .antin.Ëtien- ne BJ!Mtltin, Ameur d’un Diél:lonoaire Géographique et"l Grèc. L&onBy.z.tl11tin, ThéodoreHy.:=. ..mtin, Difciples de Platon l’un &l’autre. Théodore By~ntin, Hérétique dti n.:: iiécle, qui après avoir apofiafiépar 1a crainte de la pèrCéCJ.uion, le fit hbré- tique, &nia la divinin~ de J. C . Cependant en cesoccafions on dit plûrôt dq: Syzaoce que B].z.ttnti:n. Etienne de Byzance, Théo- dore de Byzance, &c. Philippe ayanraffiégé ]esBp:.antitJsfm: obligé de lever le fiége pour aller.tâüela guèrr ·aux Scythes. BYzANTIN,ouTurc.f.tn. Térme deFkurifie. Soned’Ané... mo ne, A.mnuma 1Jyz.antintt, ou ~rurâc.t. LeT ure, ou 13;~mltirl cft couleur de rôfe. Caou. .Anemona ro{eo colore. Nnn~ FIN DU TOME PREMIER.