SAB. SAC.
deS gueux qn’on entend tOlU Je jour f•tW (ur le pl.1ncher, Cut lcamomécs, qui l’incommodent forr.
SAB0 T1EIl.f. m. OuvrierquifaitdcaCabote, C•l• !t~tllw•m •pifex. L’Ordoanaocc des .Eaux & forêrs eajoint aux S 11b11titrs de tenir Jeun ancliera à demi·licllë des forêts, SABoT11a, 11aE, fedieauffidespauvrés
getl’l qui font bien du bruit co marchaur avec leurs fabou. Ctd•p•tliAri•s.
S AB0 U LER v. aél. Terme populaire, qui fe die de ceux qui fe tournent Je corps , qui ii : . renvcrfeor à terre : , fe roulent , fe houfpilleor , ou foulent aux pic :ds comme font les petites gc :ns, qu.1nd ils fe : joüc :nt. YDI1Jert , ’VIIINt•r. f"P ’""’"/Jm, gl’•m•n. Vou~c : a die dans un Rondeau,
Sa boule ô- ""’ l.a tripp ;,, ,., /nu-S Aao u Li, i •· part, pa{f. & : adj. Yt~lNtlls , ’IJIIIUtiiiNS,
SABR E. f. m. Cimeterre, gro•&pcûntcoureus , qui eR un peu recourbé ven la pointe , qui a un trencha•n fon aceté, & dont Je : dos a beaucoup d’épailfcur• .A&inMIJ. C’dt une : arme : de : main , & qu’on porte au cbté comme une épée, Les Turcs fe : fçavcnt fon bien aidc :r deleurs fiJbres : ils couppent un homme en deux d’un eoap de [~tbre.
Ce mot vient de l’Altc :mand fllhe/,tiré du mot Hongrois ou Sclavonjilbltt, qui lignifie e11Nt1i11s. SA BIll, fe die auffi de toute forte d’épée cxrrêmemc : nt large • .A’i"""s. Les C.1valic :ra ont ordinairement des flfhl’ts.
SA B B. ER . v . aél :. Donner des coups de fabJe. .Acinlfcibt~s petne. On l’avoit{lfbté. Ce mot cft alfc :z nouveau.
SAB U RRE. f. f. Terme de Marine, Grolfc arc :ne qu’on met au fonds des navires pour les tenir fermes, On l’appelle maintenant le left , illlllfft OU ’JMintlllfgl. SflbUrrll > gl•rtAo SAC.
S A C. C .11 . Sorte de poche faite d’une pi~ce de toile, de cuir, ou d’aune étoffe, que l’on coût par le b.u & pu les cÔt~z , l.lilfant feulement le baur ouvert pour mettrcdc :d ;&nt cc que l’en veut. Slk&NS, {A&&UINs, fNnii"4. Grand f•ç , retit f•c. rM tour neuf. Remplir un f•c • vuider un [Re , lier un file. Jofc :ph le : P :miarchc : fit mettre à la gueule , à l’c :uuéc du[« de Benjamin fa couppe pour merrre en peine fc :s freres. On dit f•e à blé, [Ife à charbon • f•c à avoine ; pour dire :.~ Slfc à mettre du blé, du charbon, de l’avoine. On dit un jiu de blé, de farine, de noix, de charbon, de p.âtrc ; pour dire :, un f•ç plein de blé , de farine :, de noix , de charbon , de rl~trc. Dans le même fens on ditun[M d’argent , un ji~e de piftoles , un {l~e de doubles , un {Ife de mille francs. On dir auffi un f•e de dragées.
Ce mor vient de l’Allemand , oa Flaman fe••k•n • qui li~ifie rt~pt ou rlfpin•, d’où les Autcurrdc la baffe Latinité ont fait [elfeh••· M 1 N· On appcllcun{lfedc :nuit, unf•c où l’on mctfcs har<1cs de nu ir , quand on fait guclque voyage :, p,,. Les Dames appellent [Re aux Heures, un rac de velours ou de quelque autre i :toffe. où elles mettent leara liTres de dévotion ou de prieres.
SAc A’ T 1 llll 1, en termes de Fortification • fe : die d’un grand [11e plc :in de : terre :, qui fm à faire : un rc :nanchement, un épaulement à la hâ· re, un parapet & des embrafurc :s , pour fe couvrir, ou faire feu fur l’ennemi : cc qui fe pratique lorfq1ae lc :tc :rr ;&in eftdc roche, &qu’on a de la peine à y rcmüc :r la terre :, Sile&Nllls rerr •, t..nti rt{trtNJ.
SA c,fignific au ffi un habit de toile groffiere qu’on porte : par penitence.S"t"m ,filiciNm. Les Juifs Yétoient lc :[lfc & le cilice dans les calamitez publiques. On dit que St. Hilarion ne : lau jamais ni ne quitta le [~Je dont il étoit veru. On dit auffi d’un habit trop large ou mal raillé, que c’en un [Ife, qu"on y entre comme dans unf•c,. S Ac, en termes de P.1lais, fe : dit de cc :lui où l’on met les piecca d’un proc(s. SAect~lMs. Cette partie a chargé un rel Avocat de fon (At. Cc Confc : illc :r aime le (Ife , il ne fon~c qu’à vuider fon fM, c’cfi·à-dirc, à gagner beaucoup d’épices. Cc proc(s cunticn t tant de [lus enfermez dans un l•c comVJIIO, On appel~ a.uii [•, cOtn.mtf.Chc~ SAC
SAC.
les Proeurcun • celui où font les piecn de rcbur ~rte rut augmentée par le fiJCÇIItn"lllt de r~ d’une : partie qui u’ one pas éré produites. On ap- 1 biens. A B L A N c, ·
pelle Greffier t•rdt·(lfcs , celui qui a le dc :pôt S A CC A G ER. v, aét. l’iller une ville , la met .. duAGre !&’ qui en c~rgé des produd.ions. Il treà Ûc ; ravager, dc :folcr un païa. Vrbtm tliracoute a mettre Ica j ttcJ au Grcffi : , & a les re-P "’ •"’"ft""’, _,,,, ,fumürt~s ’"'""", ••· tirer,
ltre. R01nc a été }"""F.il plulicurs fois. Les S Ac , en rermesde Chirurgie, fe dit du fond d’u-Tartares qui courent une : Province :, 1.1 ruinent ne playe qu"on a lailfé : allez. fuppurer , cnforte &JA""gmtemiercmcnr. s"""l" les villes, & : qu’iljy en demeuré du pus , qui dans la fuite f.aire rougir la campagne de fang. c’eft le chca’eft tourné en abfés. S """/,.s . Il faut fort di· min pour arriver à !’immortalité. M . E a P. Ils l.lter une playe de peur qu’1l ne a’y forme un f•e. ruent 1 ils f•"Al’"' tour cc qu"ils rcncontrettr.. Jt.bcejfi.s.
Vo1T•
S A. c , en termes deGuerre, fe dir auffi du pillage SAcc A c E R, fe : dit en parlant aulli des deCord’une ville : prilè d’ ;&tUUt > qu’on abandonne à l.1 dieS 1 dca bouleverlè :menS, des de&3ts , !C del fureur d~s foldats~ Dir115 janvier 2018 à 19:49 (UTC) Nrbù, Les Tur" dc :firudions qui fe fout Jans les Ic :ncontres p.lrtimcttent a {Ife les vllles qu 1ls forcc :nr. Le }Ife de cuhc :rc :s. l’trturbttrc, dept~p"lt~ri, v•jJ11rc ,di-Troye, de : komc • &c.L"avarice s’.11fouvit .lU/lU repti11nc exbiJNrire. Ln Sergeus {ont venus cA de Pc :rfcpolis. V Au o. ~llJUes-uns croycnt cette mai fon, & y ont tout Jacclfgé ; ils y onr que cette fa~on de parler vic :11t de : mettre il fee. fait un grand dcfordre.
SAc , fe dit proverbi.llcmem en ces phrafcs. Ju- S A cc A c i 1 , ii. parr. pa tf. & : adj. y •fttarllt 1 ger un proeés fur l’étiquette dufo~c, c’cn·à-ditlirutus , Jclçtus.
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re, fans voir les piecc :s ,decider une choii : fans S AC ER D0 C E. C. m. Ordre & caratlcredo s’en vouloir bien infiruirc. Litem imognitlfm Prürilc :, llui dgnnc : pouvoir do~os J’Eglili : Ro• tlijt~tlicttrc. Il faut voir le fond du [•’ ; pour m.1ine de confacrcr des hufiies , & d’ablouJrc dire, s’inftruire d’une atfairc à fonds, ou aller des pc :nitc :ns. SActrdtmum, SIJttrdotlflis digni• jufqu’à la conclulion. On die qu’une alf.circ : cft tAs, grAtius, ordo. Combien voit-on de : Prétrc :s dans le f•c ; pour dire, qu’on cil alliiré qu’elle indigne~ du Slfcerdotl où ils li : font jcuez ptc :cireüllira. On appelle un ivrogne, un j~e .S vi" , pitammcnt, & fans épreuve ? 1-· L 1 cH. Le ~$11- & un fcelcrar, •n homme de neant, un homme cerJoce étoit tQmbé en opprobre. 1 D· Dieu nous tle fM 6o 4t ewJt. Ce proverbe vient du mot commande de rc :lpc :él :cr .les Min ilhes, p.1rcc [lfk, qui chez les vieux François Jignifioit forqu’ils pcment le ur.1élcre de fon i fll&mÛCI f•it, & : foc hA , une peine : ou amende JUdiciaire : Royal. 1 D.
cc qui vcaoit du mot Suon J•cb, lignifiant un SA c .E RD oc E , fe die au ffi de ceux qui parmi prt~&ls. Du CANGE. On dit de ceux qui di· les Po~ yens offioiem lt’s iacriticcs aux faux fcnt beaucoup d’inJUres & dc :ialetez, Il ne (~~u-Dieux. SMtrdlltÏNm. LeSAcertioe~ fe trouvoic roir fortir du j’a& que cc qui y cft. ,On dit aulli, quelquefois uni avec l’Ecwirc, avec la Roy.1uté Tirer d’unj :.c deux moutures ; pour dire, Sc L’fpifcopat cft le gr~nd Sacerdoce, & la PrSf. .,ire payer deux fois d’une même chofè : , en ttife le : petitS.cerdor’. Il li : dit aulli du minifvouloir profiter des deux côtcz, On dit aulli, tcre de ceux qui dans l’ancienne loi, avoient le qu’on a donné àquelqu’un fon["’, & {cs qui !· pouvo.ir d"offitr à Dieu des viélimcs pour le pc :u• les ; pour dire, qu’on lui a donné fon congé , pic :. Les Pu !trcs de : l’Ancienne Loi rc :ccvoicnt qa’on l’a challè. On die aulli, Sc couvrir d’un leur SlfemJDCe, plU le droit d’une nailf.1ncc file mouiiJé ; pour dire, Sc : iè :rvir d’une mée hanch. lrnc :lle•.Go D. te .SifcerdoCI de Melchifete cxcufe. On ditauffi, qu’un homme a perdu dcch & d’Auon n’étoit que la figure : du nay la meilleure pie ce de fon [4t ; t)U.llld il a perdu Slf&lrtioCij de J E,su s • CH R 1 s T. celui qui lui donnoit une : pui{{autc : protctl ;ion. SAC ER D 0 TA L, AL a, adj. ~appartic :nc On dit encore d’un prodigue, que c’cft un [11e au Sacerdoce. Slfctrdotlflù. Il y a des Benefices, percé, qu’on ne le Jtau,oir cnricbir. On ait des C~..,pcllcs jize~rtl(/t"les, qu’on oc pc :u( pofauffi , Autane peche celui qui tient le f•e • que ferler {ans être. Préu_c. Les Cures & les prcmie• celui qui met ded.1ns ; pour dire, que les recc., . res dign !tc :"A des Eglites lont des Benefices de leur leurs & les voleuu méritent une égale : punitioo. nature j ACertlotiiNX. Les Ch~pclle1 le : fom feule-On dit au ffi d’un homme qui a fait beaucoup de ment par leur fo11dation. Les habits {lfcerdlcrimes, que le[M cfi plein , qu’il cfi temps qu’il llfNX font ceux dont font revc :tl,ll les Prftrc :s , foit ~uni de fes demerites .. On dit qu :il faut trc~is quand ils c.cl,cbrel :t : Les fonélions [""’d11t~k1 f•cs a un plaideur, un 1~~& de papaer , un j "’ fonr celles d o~,dnumftrc :r les S. ;acrcmcns. Ordinad’ ; &rgenr, & un[lf& de patience.
rion ft~etrdot~Jt. Go D.
On appelle cul def•e, une ruë qui n’a qu’une ilfuë SA CH E’E. f . t . Plein un Cac. SlftcNlNs pl’""’· ou une ounrrurc .- : ommc le fondd’unjM. Fun-J’ai acheré une {tuhie de pois, de noix. S/1tl, ./" , IUigipt~rtlls.
chin de : drapeau pour faire du papiçr. SACBENI, ou SAC-BENIT.f .m. cft SACHET.f.m. Petitfacoucarrcaubicnpax-un ûc ou vcrc :mc :nr de roilc : qu’on donne aux fumé qu’on met fur du linge, lùr des lits. Slftcondamnez à mort par l’lnquifition • .AmiitNs ’"'"s lfrllmlfticHI , Mll1’11tNS,g"’lfttffi’ ;l•m llilll1’em /Je,,J,llll4. En Ir.alicn,on J’appc :llc hllbittilo, en exh•l""s , lfrllmAtlfrills. On emphr des[•&hill Efpagnol [lfribrnitll ou umllrlltlf. C’étoit aude : rofcs, de violettes, de jafinius & auues cho• crefois un habit qu’on donnoit aux pcnitens pufes odorantes.
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blies en la primitive : Eglile, Celui dont fe lè :r- SAcHET, cft auffi un remcdc : topaque .qu’oQ voient les Elpagngls étoit en forme de fcapumet fur quelque membre douloureux , corn-Jaire. Plu~c :urs Conciles en p ;&rlc :OI ’· m~me aupo ~ ~·h.c :rbca ~u de drogues enfermées dans ll_tl pa ravant 1 établilfc :mcnr de I’Inf !Ulliuoo. Sa pcm lac de totle. Slf&eHius t11p"us. Il cft fau : coulear a été dc :rerminée au Concile : de Beziers, d’ordinaire des mêmes maricres dont on fait Ici de couleur jaune fafranée, avec deux croix, f~mcnrarions. Il leur attacha des {-ehtts aux commc :cfi aujourd’huy cc :lui de l’lnquifition, p1eds. AB LAN c,
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& l’on peint dctfus des Diables & des flammes. SAC LE R. v. aél. Terme de Jardmtc :r. Orer ICI S AC CA DE. ( . f. Terme de Mancgc. C’cft une mechantes herbes. St~rcu.lttre, vrl{t~rcNl~ p~rfccoulfe violente que le c.1valic :r donne au chel ""· Beaucoup de ge.ns dr~enr !acier ; matsc cO ; val, en tirant tour-à -coup Ica réncs de : la bride, mal parler. Il faut dm : j Al’cl«•.
quand le cheval pcfc à la m.1in : cc qui en une 5 AC 0 ME. f . m . Terme d’ Archtrcéture. M~ue (pecc de châtiment, dont il faut ufer rarement • lure en faillie. TortNI’IIIf, AIJ~Jglyph•m. Il VICDC de p~ur de gârcr la bouche du cheval. SPitil da . de l’Italien [lfclmll. •
vit~lentiJ jr1.ni •tltisiti11•
S_A C QJJ 1ER. f.m . Terme de Marme, ell lill SAc< !- AD 1, fe die ·auffi comiquement d’une fepetit Officier établi en quelques ports d1= mc :r • coulfc : violente qu’on donne aquclqu’un.SNccll}- : dom la fonél :ion confiftc : à c.hargcr & dechargee fus, ’l""jf"ti11. Ille prit pu la crautte, & lua les vailfeaux de [c :J & de : gra1.ns, en les tranfpordonna deux ou rroisjilcclfdes. On le dit auffi au tanrdans des ûcs, comme 1l .Y :a des Mc !ureur• figuré d’une rude & forre reptimandc, Il c :ur de fd, & dc :s< ::ompteurs d~ pot1Ion. S~eet~i"""’." alors une : furiculi : ["cc Ade. On dit auffi , Don-Ces Offices font fort anc1rns ; .car ~1 ~ft p.1rlc ner la jil&c..tl1 à quelqu’un, pour, Supplanter au Code Theodolien ti• S"""’"s Pn :’"s R_11w11•• quelqu’un.
SACRAMENTA1RE.f. m. q~tledu~
S A CC A G E M EN T. [ . m . Pillage d’une vil- Heretiques qui ont publié de : mauva1fe~ do.iu• }e, deCordee qu’oR fair dans une : maifo~. ’Vr,is nes touc.hant le St. Sacrc :menc , tels que fonc ’lill dom us expillftio ·, d~popMl•,tio , grAjf.Jtlll., Le ceux qut ont paru en ~rarw :e d~e.mps de Cha.p. llf ;&ged :s gen~ de guerre coure mille éc~s a cc : le& ~ 1. Les Luthcnc :ns_~ Calvt ?~ !lcs & ~~ bourg. Jin~ Jcjllm,g•liUIItCJI’ill y ontf&.~t. La bapuftcs. S•"""""’M" ,,,,m.
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