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S AB.

SA B.

SAB.

iforme de tentatives , pour s’exercer, & pour j Les deferts de Libye ne font que des {t~bles ; ce Y ".fa fttmnu tfHJuiruria , m~n[arit~ arrnulJ Jettren (oûtenir d~utres publiquement. SAbbathi»a’ qui rend ces Provinces fteriles. Les [ables d’O- g1r1. La vaiffelle d’argent s’utèroit trop, fi on thefis.

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lonne font fameux en France. Jesus-CHIJST 1a ft•blonnoit. i()n appelle la Bulle Sabbatine, celle qut conuent a fait une paraboledeceuxquibâti.ffentfur SABL0NNEUX, EusE. adj. Lieuoùil - les privil~gc ::s du Scapulaire, accordez à Simon le fobk : ce qui fe dit figurement de ceux dont y a beaucoup de fablons. S<tbulofus, armoft•s· Stoc. B :1lla .f .Wbathiru. Elle promet tous les les efperances oc : font pas fondées fur des fonde-Chapelain a <iit dans fes Odes :

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Samedis la délivrance d’une ame de Purgatoire. mens folides.

De Launai a fait uue curieufc Di41è :rtauon là- . A.infi z, haut 0 l1mpe nfon pieJ iàb !onneux., deaùs.

l.~ bien de 14 fortuM eft 1111 bien perif[abk ; LaiJ{a f•rner Id foudre.

~A BBATIQ_UE. adj. m. & f. ~i appartient

~ onbÂtit fur~lle ’ on bÂtit for le fable.

SABL0NN1ER.f. m. Hommequicrie&

au Sabbat. On appelloit annécftlbllatitJMt chez RAc1"’·

vend par la ville du fablon . .A .rem•l& pro~ola ,fa· les Juifs, SdbtJ !ials MIIIMJ , la feptiéme année 11 y a auffi un [abl1 folfùe qui fe : tire alfez avant bMUrius. Un Sllhlo.,ier d’Etampes. ~and les pendant laquelle ils étoient obligez de donner la dans la terre, qui cft ferme , & dont on fe fer~ ’ eofans commencœt à s’endormir le fo1r avant l1berté à leurs efclaves , & de laHfer rc :pofer la pour bâtir en le mêlant avtc de la chaux. On 1J.U’on les couche, on leur dit communément que <terre. Jofeph parle d’une riviere de la Syrie, l’appelle fobu de rt~ve, parcequ’il faut caver dans le Sabl-ier a paffé par·là, & leur a jetté du là :.. qui après avoir coulé durant fix jdurs en grande la terre pour l’en tirer . .A.rru fojfilis. ble dans les yeux.

4ÔOndaace , & d’uo coursa.ffez rapide , fe feche SA11 t E , feditauffid’un gravier engendrédans SABL0 NNI ERE.f. f. Lieu abondanten ûpendant le : feptiéme fans jamais changer cet orles reins, & dans la vc :ffie, qui caufc : cette malablons, d’mt on tire du fablon • .A .renaria, fobu/e- · dre ; c’eft ce qui lui a faït donner le nom de[..die qu’on appelle la gra111ll1 .. Calr•lMs ; Ce matum. En qJJelques Provi.Rces on ditfa6lllrr. L’A· hatiqu,. < :eci eft fabuleux.

Jade jette duf.lble, pflfe du fable.

cademie le dit auffi.

3.A BEL L I EN S. Anciens. heretiques, qui re- SA B LE, cft auffi une efpcce d’horloge ou clep- SA B 0 R. D s. f . m . Terme de Marine. Ce font -. luifoient la Trinité à trois noms, ou plutôt à fydre qui mefure le temps par l’écoulement du les embrafures, ou canonnicres dans le bordage la feule perfonne du Pere, enforte que le Verbe foble enfermé dans de petits vatffeaux de verre. du vaiffeau ; par où l’on tire le canon ; c’efi Je . & le Saint Efprit , ne fu[cnt que des vertus ou Horologium armarium. Les bons foblts fe font trou par où fort la poi !Ke d’un canon dans un .fonaions volontaires. Sabellius qui écoit leur avec des coquilles d’œufs fechées au four, ,bien vailfcau. P o M E v. Emij[ariMm navt~le •nri chef publia cette Herdie au 3· kecle dans une pulverifées & bien tamifées. Il faut toumer le tormenti. On les nomme aulli ’ortau~ & fe11ê-- ville de Lybie appellée Ptolemaide. il enfei- fo.H, quand il cft écoulé On fe fett de fable dans tr1s. Les grands vai.ffeaux ont trois rangs de gnoit , dit Ferrand Diacre, que celui qui dans les navires pour mefurer le temps. Les matelots fobords ou de batteries , dont chacune cft or-Je Ciel eft le : Pere de toutes les créatures , defappellent manger leur fo !JZ,, quand ils retourdinairement de quinze foiHrtls. On ferme les -c endit dans la Vierge, & naifiànt d’elle fe rennent leur horloge de f.Ule, àvaat qu’elle foit fobords dans les tempêtes , de peur que l’cau dit fils, & q !J’après avoir accompli le Myfrtre tout-à-fait écoulee.

n’entre par-là. Ils ont environ trois pieds en du falot, ille répandit fur les Ap&res C !l lan- SA 1 L 1 !, c :n termes de Blafon, fi~ilie le noir. quarré d’ouverture, & font Eofez entre les pregues de feu , & il fut alors appcllè Saint Efprit. Co/or atlr, pull•s , {Mrvus. La maifon de Cotfé mieres précintcs , & les tiffes d’enhaut entre Nous apprenons de S. Epiphane hAr. & :~..que les porte de [.bk a rrois fafces danchécs ou den-deux points. Leurs appuis s’afpellent feüillets. Sa !J,llilm faifoienr une Divinité, qu’ils difoient t-elées d’or. Le f.sble fe reprefente fur les Ecus Leurs fermetures font attachees co ham dans ~trc le Pere, fcmblable an Soleil qui n’cft qu’un gravez par .des doubles hachûres de lignes qui les vaiflcaux de France, d’Angleterre & de Holfeul fuppoft ; le Fils en étoit la vertu illuminati- fe croifent à angles droits. Ce mot ne : vient pas lande ; mais en ceux d’E{pagnc ils fe ferment de ve, & le : Saint Efprit la vertu l&haufante. Ils di- de [able, poujfi~r~ , mais des martes zibelines, côtt !.

foicnt que le Verbe a voit été lancé comme un qui font fort noires , & que quelques Latins ont S A B 0 T. f . m . Chaulfure faite d’un bois creufé, ltayon aivio pour accomplir l’Oiuvre de l’Evanappc : llé fobulinas , de f.. !HUim , felon Menage dans lequel on met le pi :d. CaltW4s ligMu.s • gile & de la redemption, & qu’étant remonté & Spdman, qui appellent ces peaux fa,,u ;,,, j ealopod1um , ualones , [ole& ligne., Le fahot eft : a11 ciel , comme le rayon remonte à fa fource , & Paul Venitien :r :.ebelliMs. Mais les autres veu-1 la chauffure des ~ill~eoK ; , des pawres geM. la chaleur du Pere s’étoit communiquée de la lent qu’il vienne du fabl• , ou terre noire & hu-Les Dames en Lunolin portent des Jabots mimême maniere aux Difciplc :s.

mide, ’ui doit être diftioguée du fob/, blanc gnons & ouvragez pour k : tonir chaudement. SABlNE. f.f.ouSAV1N1ER.f.m. Ar-

& fee qu on appelle"’"", à’autant plus qu’il y Les Bouchers mettent l’at"gent Clu’ils rcioivent briffeau bas, qui s’étend plus en largeur 9u’c :n a du [ab/1 de : forge qui fert aux Peintres pour le dans un foilpt. .

hauteur, & qui fe divifc : en beaucoup de brangros noir, après qu’ù a été fouvent cuit, moüil-’ Ce ~ot vien~ de faputus , diminutif de fopiu ; ches. Ses fciiilles font femblables à celles du talé & feehé.

qu on a du pour fap•, dont on a fait fovate. marife ; mais plus dures & plus piquantes , toû- S A B L E , en termes de Fonderie, fc dit de ce qui M E N. Borct le dérive de bot , vieux Gau~ jours VCrtC :S, à’unc odeur forte, d’un goût âcre. eft jetté dans de petits moules faits de fobJe, OU lois qui fignifioit un trou en terre, à caufe 9u’il Ses fruits font des bayes groffcs comme C(’llcs du poudre d’ardoite, d’os de feche, de pieds de lui rdfemblc par fa cavité dans laquelle on four.-. genevre , vertes au commencement , & qui en mouton , de cendres & autres chofes femblablc ::s. re le pied.

meurilfant acquierent une couleur bleuë noirâ- Pro.l4fm. artn~~tum. Cet écu vient d’un faux- S A B o T , en termes de Ma~e, c :ft toute la come rre. En Latm Jabiru foliis tamarifli Viofcor.Jts. Monnoycur , il ~ft )etté en fii !Jll.

du pied du cheval a_u d~ffous de la couronne, ce C•.B A~H. I1y a un autre cfpece defabiM FeudefableenCh1m1c. Voyez FEu. qut renferme le peut ptcd , la foie , & la fourqw dc :’taent a.ffez grande & affez haute, ayant j Bain de foble. Voyez B A 1 N. chette. Cornu. Ce cheval a fait pied neuf, lefo-Ie tronc plus gros que le cyprés. .Ses fliulles On dit proverbialement d’une perfonne qui s’enb 01 lui cft tombé.

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re .tremblent à celles du cyprés. Ses ba res fo~t dort, que le petit homme,lui~ je~é ~ujà&/e dans ·SA ~ o ,_- , fe dit auffi d’une efpece de toupie qui

ro~des , _venes ~u commenc~ :mcnt , pu1s a pres les yeux , con1me fi cela 1obhgcott a les ferme~. n a pot~t de fer , avec quoy les enfans fe joüent, .no1re~. En Laun fobiru folio rut-tffi. 1 D. La SA B LE R. v . aét. Mettre du !able _dans une allee : en le fa1fant tourner fur fa pointe à force de le prem1ere efpece de J""ine eft la plus employée pour emp !cher que l’herbe n’y VIenne . .4.mbufoüetter avec des lanieres de cuir. Turbo.

dans la Medecine ; elle eft fort incifive , aperi- latrMm are,. confpergcre. Le fable de riviere cft le ,

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tive , propre pour exctter les mois aux fernplus propre pour follltr un jardin• .A.rena jluvw-C ’J ! un b~d"’ qu•l4 _ taton_ne’

mes, & pour hâter la. fortie de l’arriere-faix. tict~, jlWIJiatilis.

~ la ~<lift • & qu•la rhifonne,

On s’~ fert auffi exterieurement en poudre isA 11 L ·E ’) E"E. part. pea : & adj. .4r~Û o/,fitus, Et lafa•t tourner,, ubot. G 0 N.

po~ detc :rgcr les playes & pour confumcr les confperfus.

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Virgile co~pare une Reine : en colere à unfabol chairs.

On appelle une p1ftole foble~, celle ’lut a été mouque : les entans foüettent dans un vcftibule. ~AB LE. f. m. Arene menuë ,gravier qui fe troulée & jettéeen fable , quin’a pointétéfaite àla SABo T, eftauffiun terme : de Cordier qui fc ~ particulierem_c~t aux bords , ~u au fon~ d~ Monnoye , au moulin , ou au marteau. Nummus dit d ’u~ outil de bois à plufieurs coche ;, dont la mer ou des nv~eres. Arrru. D1eu prom1t a aur114s r_n fo !Julo/ufMS· . le ~rdier fe fcrt pour ubler le cordage en

.Abraham de mult1phcr û race comme les foblu SA B L 1ER E. f Lteu creufé dans la terre trots ou quatre. Striatum lignum quo torfMtlrtur de la mer. L’es bancs de fabl• font dangereux, duquel on tire du fable pour bâtir. Foffa, velfofurus.

&.font échoüer les ~a_ilfeaux. ,Il y a d~sfobl•s dina ar.·naria : Voilà unefiUlierr bien abondante :. SABoT., fe dit ~roverbialement c :n ces phrafcs : mouvans dans _les ,riVIeres , ou les cavahers _en-Grande fobliere. .

Cet homme qut ~ft fi riche cft venu à Paris avec foncent ,qu~nd tls s arr~tent. Le .f~l•, de rlYiere ~SA B_L 1 ~ 1 E ’.fe d1t au~ e~ termes de Charpendes fobots chauliez ; pour dire, il y cft venu ~ft bon a fa1re du morucr_ pour batzr a cha~x & j tenc :, d _une ptec~ de bots ’J_Ul fe couche de : champ, gueux & en païfan. PeJtbus nullis qui n~~per ve- ~ fable. Le fo~e de tc :rratn, o~ _de fablonmere, 1 ou ~c : mveau , iur un pottrail, ou_ fur une allife nit in urbem. On dit qu’un homme dort comme d~mande moiQs de : chaux. Phthbert _de Lorme j de pterre d~re : & dans les mortotfes de laque !- un jàbot ; pour dire , qu’il dort profondément : du que le fabZ, de Pouzzol cft le ~c :dleur foble j le iont pofees a plomb les colonnes, ou pôteau : par allufion au fallot des petits enfans , qui du monde pour les édtficc :s , & p4ft1Cuherement qu1 compofem les pans de charpente. Tignum, croycnt qu’il dort, quand il cft quel’lue temps à pour les mantimes. Il fe fait du verre avec du Il trabes_, t .. !Julati tra~’ !· La fobliere cft, de même tourner lans q~’on le : foüette. On -dit aulli par fable blanc & de la fouger~. ,

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une p1ecc :: debo1s quu chaque étage d un ~a~ de menace : aux entans , qu’on les foücttera comme Cc mot VIent de fdblum , q~t. a ,eté fa1t du Lat,m ho1s en n·~olt les pôt.eaux , & p~ne les lol~vc ::s un [abot ; pour dire_ qu’on les châtiera rigourc ::ufobul ~m , dont on a denve [ablon & [ab.,.

du plancher. Les{ahl1em desclotfons font d orfcment On dit aul11 ironiquement i un taineanr , N1co1>.

dinairc de quatre à fix pouces de gros, peuplées qui n’a qu’un métier imarrmaire : C’eft Guille-S A B. LE , fe dit au ffi des terres m :nuës & fechcs, de pôtcaux de .pareille groffcur, efpacez d’un min Croquefolle Carrele~ defabots.

qm u :ont aucune graitfe ni liaifon , & que le pied d’entre voux. SA B 0 T ER. v . aét. Faire tourner w1 fabot avec vent ~leve facilement en menuë poullicrc ::. Ter- SA ,B LO ~- f.m . . A.renul., . Menu fa~le qui eft un foüet. Turbir.em jlagello agitare, verfore. Les ,... ar.nojà, vel folum fobulof~om. , Les campad ~rdma !re blanc, co_mme le,fo~llln d Eta_mpes, peres font fouvent fi coëlkz de leurs enCans, gncs éto1ent couvertes de (.thle d une ,ha~Heur qut fert a écurer la val.ffelle d étam , de cutvrc : & qu’ils jdbotent avec eux. dfrJtable. V A u o. Les Caravanes d Atnqu : autres ufages.

S A B o T E 1 , lignifie au ffi, Marcher rudemeRt pw cnt fouvent par d~s tourbtllons de foble qu1 SA ,B ~ 0 N NE R_ . v. aa•. Ecurer la vaiffelle & pefamment, faire du bruit avec des fabots. les couvrent, & dont il fe fa :t des montaints. d éram, les ucenciles de cutfinc ave~ du fablon. Nimio tellHm JI"PitH inmlm. 11 efi logé avec ·

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