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LA DEUXIÈME ÉDITION.


Le livre de l’UNION-OUVRIÈRE ayant été imprimé à l’aide d’une coopération apportée à l’idée par un grand nombre de personnes, je dois, comme d’ailleurs j’en ai pris l’engagement, rendre un compte exact de tout ce qui s’est fait moralement et pécuniairement, au point de vue de l’œuvre, depuis la publication de la première édition.

Les principes et les idées émis dans le petit livre de l’UNION-OUVRIÈRE ont produit sur l’esprit des ouvriers intelligents une impression beaucoup plus profonde que moi-même je n’avais lieu de l’espérer. — Je vais raconter simplement les faits, laissant au lecteur à juger d’après les résultats obtenus. — Il verra combien les ouvriers, en apparence plongés dans une torpeur touchant de près à la mort, sont susceptibles pourtant de s’éveiller tout-à-coup lorsqu’on vient leur parler au nom de leurs intérêts réels, de leurs droits