gris qui servent aux photographes pour les fonds. Il en avait bordé des allées entières et des places publiques.
Comme tous les vendredis, l’administration du Jardin d’acclimatation fait conduire les rois nègres dans une maison spéciale du quartier de la Bourse, le roi d’Irantouni, qui n’était pas renseigné, avait cru visiter une cour européenne ou quelque somptueuse ambassade. Aussi toutes les dames de sa cour étaient-elles désormais habillées de peignoirs en satinette de couleur, ouverts sur le devant.
Les habitants d’Irantouni n’étant pas anthropophages, nous fûmes obligés de nous avancer vers l’intérieur des terres, pour pouvoir exercer notre œuvre de civilisation. Nous arrivâmes, aux premiers jours de juin, à Kakoma. Mais les habitants de Kakoma avaient été récemment convertis au végétarisme.
À Kahouélé, le roi du pays, à qui nous demandions s’il était friand de chair humaine, nous répondit : « Dipaça tumféroté, » ce