Page:Trolliet - La Route fraternelle, 1900.djvu/171

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Elle sort lentement et se soutenant à peine. Raoul la suit du regard, puis, quand elle a disparu, il tombe accablé sur la chaise.

LE PRIEUR, levant les yeux vers le crucifix.

Tu pleures. Je pleure, oui !… mais je pars !Dieu, qui vois
De ces nobles enfants le sacrifice insigne,
Puisque de les bénir un vieillard n’est pas digne,
Bénis-les pour ton prêtre, et conduis-les, Seigneur,
Des tourments passagers à l’éternel bonheur !