Page:Trolliet - La Route fraternelle, 1900.djvu/59

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Christ avait soif dans l’agonie,
Et les passants, par ironie,
Tendaient aux lèvres de bonté
L’éponge de fiel et d’injure ;
Mais le Fils au Père murmure :
Pardon pour leur humanité !

Le héros, le sage et le juste,
Ont laissé de leur bouche auguste,
Tomber comme un suprême don,
Ou comme une leçon suprême,
Le même mot, toujours le même,
Le grand consolateur : Pardon !