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Page:Trollope - Le Cousin Henry.djvu/65

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— Non.

— Ni qu’il avait l’intention d’en faire un ?

— Non.

— Il ne vous a jamais parlé d’un autre testament ; un testament postérieur qui mettrait votre cousine en possession de la propriété ?

— Non, » dit le cousin Henry, le front encore baigné de sueur.

Et pourtant M. Apjohn était convaincu que si le vieillard avait changé ses intentions, il avait dû en avertir son neveu.



CHAPITRE VII

recherche du testament


La recherche fut poursuivie jusqu’à neuf heures du soir ; M. Apjohn retourna à Carmarthen, en disant qu’il enverrait deux personnes pour continuer ce travail pendant la journée du mardi, et qu’il reviendrait lui-même le mercredi lire ce que l’on pourrait alors considérer comme l’expression de la dernière volonté du vieillard, le dernier testament fait, si l’on pouvait le trouver, et le précédent, si la recherche était infructueuse. « Il va sans dire, ajouta-t-il en présence des deux cousins, que l’acte de lire le testament n’ajoutera rien à sa valeur. Des documents trouvés déjà, le dernier en date sera le bon, — jusqu’à ce qu’on en trouve un autre plus récent. Il sera bon, pourtant, de prendre certaines dispositions, et l’on ne peut rien faire jusqu’après