« Vous vous rappelez que ma tante Winterfield avait exprimé la crainte que votre père n’eût pas pris assez d’informations avant de vous permettre de vous lier avec mistress Askerton. Il est prouvé qu’elle n’est pas ce qu’elle devrait être, loin de là. Il paraît que mistress Askerton avait d’abord épousé un certain capitaine Berdmore, et qu’elle l’a quitté sous la protection de son mari actuel. Dans ces circonstances, vous comprendrez, comme le dit lady Aylmer, que tout rapport entre vous et cette dame doit cesser. Le sentiment de ce qui est convenable à une jeune fille et à ma future femme vous fera voir qu’il en doit être ainsi. Je pense qu’à votre place je dirais tout à M. Amadroz, mais je laisse cela à votre discrétion ; je vous assure que lady Aylmer a les preuves de ce que je vous apprends.
« Je pars pour Londres en février. Je ne puis guère espérer vous voir avant les vacances, en juillet où en août. Mais je compte que d’ici là nous aurons fixé le jour qui fera de moi le plus heureux des hommes.
« À vous, avec la plus sincère affection,
C’était là une désagréable lettre, de la première à la dernière ligne. Pas un mot, pas une pensée qui ne dût donner à Clara des craintes pour son bonheur futur. Mais l’information concernant les Asker-