de cette nature. Je ne m’exposerais pas à entrer dans une maison neuve avant de m’être assuré qu’elle est bien sèche. »
Comme il n’y avait pas encore dix mois alors que Will était marié, il n’avait pas lieu de se préoccuper de sa femme et de ses enfants ; mais il avait déjà jugé à propos de faire certains arrangements pour s’opposer à la visite annuelle à Plainstow, projetée par Clara, et que, avec sa prudence caractéristique, il avait jugée sujette à certains empêchements.
Il s’absenta la première semaine de septembre, mais revint immédiatement, et avant la fin du mois il avait sujet de parler de sa femme et de son enfant.
« Je suppose que nous n’aurions pas pu déménager dans les circonstances actuelles, dit-il à son amie mistress Askerton, tout en se plaignant de ce que la maison ne fût pas finie.
— Je crois, en effet, que c’eût été difficile, » répondit mistress Askerton.
Mais au printemps suivant, ou au commencement de l’été, ils s’établirent dans la nouvelle maison, et c’était une fort jolie maison, comme, je pense, tous ceux qui connaissent M. William Belton en seront convaincus. À cette époque, le petit Will avait six ou sept mois. La naissance de l’héritier de Belton avait été marquée par de grandes réjouissances ; on avait fait des feux de joie.