Page:Trollope - Les Bertram, volume 2.djvu/18

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veux plus y penser, car j’en deviendrais folle. Adieu, et que Dieu vous garde ! Si je pouvais guérir votre peine, je viendrais vous trouver ; mais j’en suis incapable. Dieu vous consolera, vous, car vous êtes loyale. Je ne pourrais rien pour vous, ni vous rien pour moi ; il vaut donc mieux que je demeure où je suis. Mille et mille baisers. Que je vous aime, maintenant que vous, et vous seule, savez mon secret ! Si vous alliez ne pas me le garder ! Mais, non c’est impossible ; vous êtes la fidélité même. »

C’était là tout. Plus rien ; pas de signature. — Que Dieu leur vienne en aide ! se dit Adela quand elle eut fini de lire.