tenant devant les frères, lussent et pesassent sérieusement et avec prière ces documents remarquables. Ils ne laissèrent pas que de produire leur effet à l’époque de leur publication, car plusieurs autres personnes se retirèrent de Ebrington-Street et furent bientôt reçues de nouveau dans la communion des frères à Raleigh-Street et ailleurs ; quelque temps après Ebrington-Street cessa d’être occupée par M. Newton et son parti, et dès lors ils se sont assemblés dans un plus petit local à Compton-Street. Quelques mois après que M. Newton eut retiré ses traités hérétiques pour les examiner de nouveau, il en publia un autre intitulé : « Lettres sur des sujets relatifs à l’humanité du Seigneur. » Ce traité confirme les doctrines énoncées dans ceux que M. N. avait retirés, et en fait de confession, l’auteur s’accuse de « négligence » et d’avoir mal employé certains termes théologiques.
Il faut que les frères m’excusent si je dis que c’est le comble de la folie, ou quelque chose de pire encore, que de citer ce traité comme exposant correctement les doctrines de M. N. Dans l’origine on voit paraître des notes et une méditation, dans lesquelles la doctrine découle librement des lèvres de l’auteur sans réserve et sans déguisement ; voyant combien est grande l’indignation qu’elle produit, il publie, comme exposition de ses vues, un traité écrit avec plus de précaution que la méditation ; mais pourtant assez clair encore, et un autre défendant ses vues contre les accusations de ses adversaires ; voyant ses propres amis prêts à l’abandonner, il confesse son erreur sur un point et retire les traités pour les examiner de nouveau. Le fruit de cet examen est une nouvelle publication sur la doctrine, mais après des mois d’étude consacrés à ce sujet, qui peut s’étonner que la forme sous laquelle elle parait, soit aussi irréprochable que possible ? Un esprit pénétrant qui a consacré des mois d’étude à faire l’exposé de cette