Page:Trotter - Affaire de Plymouth et de Béthesda- Lettre à un ami.djvu/26

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mais j’en parle parce qu’il est de toute importance de se souvenir que la fausse doctrine n’est pas la seule chose en question. Il y avait une séparation, et une solennelle nécessité pour cette séparation, avant que la mauvaise doctrine vint à la lumière ; et ce qui fut rendu clair pour les plus simples par les impressions de ces chers frères à la réunion de Bath, c’est non-seulement que les doctrines devaient être répudiées, mais qu’il fallait se mettre en garde contre le système de tromperie et de déception qui avait précédé la production ouverte des doctrines. Cependant, Dieu en soit béni, et le système et les doctrines furent formellement confessés et aussi formellement abandonnés par de chers frères qui y avaient été très-profondément enlacés. Que ce triomphe de la grâce restauratrice de notre Dieu et Père soit notre consolation maintenant, et notre encouragement à rechercher de nouvelles manifestations du bras puissant de son amour.

2°. Un autre trait remarquable de l’assemblée de Bath, fut que le « Récit des faits » et d’autres publications de M. Darby sur ces déplorables événements furent soumis, par cette assemblée, à l’examen le plus sévère. Lord Congleton s’efforça, pendant cinq heures, de prouver qu’ils étaient faux, et M. Nelson d’Edimbourg l’aida dans ses efforts. Il en résulta que les faits exposés dans ces brochures, furent si bien établis, que quelques frères qui s’en étaient toujours défiés, déclarèrent qu’ils n’avaient jamais rien vu de mieux démontré. M. Robert Howard, de Tottenham, et M. Jukes de Hull, qui étaient présents à l’assemblée, m’assurèrent, l’un et l’autre, que rien ne pouvait surpasser la manière triomphante dont ces publications avaient été justifiées contre toutes les tentatives faites pour mettre en doute les faits qu’elles contiennent. Tous les efforts pour en ébranler le témoignage retombèrent sur la tête de ceux qui les firent. Ce fut immédiatement après ces