Page:Trotter - Affaire de Plymouth et de Béthesda- Lettre à un ami.djvu/37

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Quoi ! six semaines de pénibles recherches, durant lesquelles toute autre assemblée et toute autre affaire furent suspendues pour examiner la question et instruire chaque membre de Béthesda, dans le but d’obtenir un jugement juste et éclairé sur cette question difficile et embarrassante, c’est ne rien faire ! Quoi ! après un examen prolongé et des recherches faites avec prières, désavouer M. Newton comme docteur, et refuser la communion à tous ceux qui défendraient, maintiendraient ou soutiendraient ses doctrines ou ses traités, tout cela c’est ne rien faire !! »

C’est une chose affligeante quand la seule réponse qu’on puisse faire à un tel appel est : « Rien pour satisfaire la conscience de tout chrétien qui estime l’honneur de Christ et la pureté de la communion de sa maison plus que des efforts pour sauver les apparences et pour soutenir les intérêts d’un parti. » Mais retournons au document lui-même et examinons-en les allégations :

1°. Il y eut sept assemblées d’église, et les traités de M. Newton furent examinés. Le refus de faire cet examen dans l’origine, avait fait sortir de Béthesda 50 à 60 frères pieux, et en avait plongé ailleurs un grand nombre dans l’affliction et les contestations, et maintenant que sept assemblées ont lieu pour examiner cette même question dont on avait dit peu de temps auparavant qu’on ne pouvait point l’examiner du tout, n’y a-t-il pas un seul mot de confession ? Je lis dans l’écrit des dix :

« Nous avons pensé dès le principe, que ce ne serait ni pour la consolation ni pour l’édification des saints de cette localité, ni pour la gloire de Dieu, que nous, ici à Bristol, nous engageassions dans la controverse touchant les doctrines en question. Nous n’estimons pas que, parce que des erreurs peuvent être enseignées à Plymouth ou ailleurs, nous soyons tenus, comme corps, à les examiner et à en juger. »

Je lis encore :

« La nécessité de faire une enquête au sujet des traités de M. N.