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PAROISSE DE CHARLESBOURG

et les actes d’élection des marguilliers manquent en effet, depuis 1750 inclusivement jusqu’à 1760 aussi inclusivement. C’est une lacune regrettable et qu’il n’est pas possible de remplir. On aime tant à connaître les plus petits détails des évènements de ces temps malheureux dans lesquels nos ancêtres, dans la paroisse, ont dû jouer un grand rôle à raison de leur proximité du principal théâtre de la guerre.

M. Morisseaux eut la douleur de voir des hauteurs de Charlesbourg les désastres du siège de Québec causés par le bombardement du camp de Lévis et par les incendies qu’il allumait. Comme toutes les familles éplorées de la paroisse, dont les parents étaient sur le champ de bataille, il a pu entendre le bruit et voir la fumée du canon des Plaines d’Abraham où tombèrent glorieusement plusieurs de ses paroissiens.

On voit encore, dit M. J. M. LeMoine dans son « Album du Touriste, » près de la résidence de M. Parke, sur le chemin de Charlesbourg, des restes de « l’Ouvrage à Cornes » où les soldats du Béarn et autres se réunirent après la bataille des Plaines d’Abraham, « à la brunante pour