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PAROISSE DE CHARLESBOURG

une requête de ne pas faire partie de la nouvelle paroisse de Saint-Ambroise, tandis que le 22 décembre de la même année quelques habitants du fief Saint-Ignace, près de Chouaguen, demandaient au contraire d’être annexés à cette nouvelle paroisse de la Jeune Lorette.

Enfin, le 6 octobre 1796, Mgr Hubert jugea à propos de fixer les bornes de la paroisse de Saint-Ambroise qui sont les mêmes que celle qu’elle a aujourd’hui, à l’exception du Petit Saint-Antoine, ou de Saint-Romain, qui n’a été détaché de Charlesbourg et annexé à Saint-Ambroise que plus tard, vers 1835. Lors de l’érection de la paroisse de Saint-Ambroise le village de l’Ormière faisait partie de l’Ancienne Lorette et Mgr Hubert l’en détacha pour l’unir à Saint-Ambroise.[1]

Depuis cette séparation la paroisse de Charlesbourg est restée avec les mêmes limites qu’elle a aujourd’hui et n’a pris

  1. Le 18 octobre 1810 Mgr Plessis consacra l’église et l’autel en l’honneur de Saint-Ambroise et de plusieurs martyrs nommés dans l’acte qu’il en a dressé.

    Lorsque M. Cook, plus tard 1er évêque des Trois-Rivières, était curé de Saint-Ambroise, Mgr Panet chargea M. Antoine Bedard, le 8 août 1827, de prendre les procédés nécessaires pour ériger ecclésiastiquement Saint-Ambroise en paroisse.