matin — puis au lieu d’une grand’messe il ne dit qu’une messe basse, après laquelle il chanta le Te Deum, avec le seul chantre alors rendu à l’église. Le tout fut terminé avant que la plupart des paroissiens furent arrivés, ou plutôt avant qu’ils furent entrés dans l’église, car ne croyant pas la messe commencée, ils prirent la sonnerie du Te Teum pour le dernier coup de la grand’messe qu’ils s’attendaient d’avoir. De là, grand mécontentement, et une plainte en forme adressée à l’Évêque sous forme de requête au nom de la paroisse, et présentée le 17 du même mois d’août, par le Sieur Louis Paquet, alors membre pour le comté de Québec, et signée par lui comme représentant de Charlesbourg. La requête resta sans réponse et pour le coup ce fut un véritable feu de paille.
L’année qui précéda la mort de M. Derome, c’est-à-dire, en 1807, les paroissiens réparèrent le presbytère qui était en mauvais état. Le 22 décembre de l’année précédente on avait présenté à Mgr Plessis une requête demandant la permission d’ajouter un second étage à ce presbytère. Mgr Plessis y consentit, le second étage fut ajouté et le tout se fit