— Niña[1], qu’est-ce que cela signifie ? s’écria-t-elle : que veulent dire ces larmes ? Hélas ! je vois que votre père est coupable de quelque mesure tyrannique ; je le suppose surtout par ses soins à me dérober son secret. Dieu lui pardonne ! Il ne veut jamais recevoir aucun conseil, et je ne sais pourquoi je reste dans sa maison. Mon enfant, confiez vos chagrins et vos plaintes à votre meilleure amie ; vous savez que je ne suis jamais aussi heureuse que lorsque je console les affligés, et que j’offre mes services à ceux qui n’ont point de protection.
— Oui, bonne Martha, reprit la malheureuse jeune fille, je suis sensible à votre amitié, et je suis sûre que vous ne me refuserez pas votre compassion. Hélas ! sans vos conseils et votre assistance, je ne surmonterai jamais les dif-
- ↑ Fille.