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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/190

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gomez arias.

Arias avec anxiété ; une lueur d’espérance venait de pénétrer jusqu’au fond de son cœur.

Don Lope garda le silence pendant quelques minutes, et dit, avec une froideur glaciale : — Theodora, vous ne m’aimez pas !

— Dieu du ciel ! répondit Theodora effrayée de cette horrible supposition. Don Lope, ne répétez plus ces mots ; ils me tueraient. Qu’exigez-vous de moi ? parlez, Gómez Arias, parlez. Je ferai tout pour vous convaincre de la sincérité de ma tendresse et de la cruelle injustice de vos soupçons.

— Vous devez vous soustraire alors à l’oppression paternelle, reprit Don Lope avec calme, et vous trouverez dans votre amant la tendresse qu’un père vous refuse. Ne vous effrayez pas ; cette résolution vous coûtera, peut-être ; mais songez que c’est votre seule ressource, et que nous devons nous