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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/211

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gomez arias.

— Ah ! répondit la vieille, c’est exactement ce que je lui dis ; mais elle est si scrupuleuse dans ses exercices de religion !

— Martha, vous modérerez son zèle, et vous lui ferez comprendre qu’elle sera plus agréable aux yeux de Dieu en obéissant aux désirs de son père. Maintenant, ajouta-t-il d’un ton plus familier, allez, et dites-lui de descendre, car j’attends à chaque minute Don Antonio de Leyva.

La Duègne sortit en murmurant un gloria Patri, qui se termina au moment où elle fermait la porte. Elle se hâta de monter à l’appartement de sa pupille, mécontente d’un sommeil qui l’exposait à une réprimande, quelque légère qu’elle fût.

— Oh ! la jeune paresseuse, dit-elle. Dios me perdone. Qu’est-ce que cela veut dire ? n’êtes-vous pas honteuse d’être encore au lit à l’heure qu’il est,