Aller au contenu

Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/212

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
194
gomez arias.

et d’être cause qu’une vieille chrétienne comme moi soit dérangée de ses prières ? Tout cela vient de votre rendez-vous nocturne ; il faut que je mette un terme à cela ; de pareils rendez-vous font peut-être beaucoup de bien au cœur, mais ne sont point favorables à la santé ni à la paix de l’âme : levez-vous, levez-vous, Perezosa, paresseuse, et n’exposez plus une Duègne complaisante aux reproches de votre père. Levez-vous à l’instant, Don Manuel vous attend !

Ne recevant point de réponse, elle crut qu’on la comprenait ? La Duègne était passablement sourde, et pensant que Theodora se servait des excuses qu’on peut naturellement employer dans une semblable circonstance, elle continua, sans s’inquiéter de la justesse de ces excuses :

— Non, non, dit-elle, n’essayez pas de m’apaiser, car vous avez de grands