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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/109

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gómez arias.

demanda le valet avec la plus grande simplicité.

— N’essaie pas de m’en imposer, vil valet. Pourquoi ce Maure nous suit-il ainsi ?

— Mais, mon cher Maître, puis-je arrêter cet homme ? Ai-je quelque pouvoir sur lui ? Ces jardins sont publics, et je pense qu’il doit avoir le droit de s’y promener aussi bien que nous autres bons Chrétiens. Mais certes un tel scandale et une telle abomination cesseraient, si vous obteniez de la Reine de limiter les privilèges de ces infidèles et de leur désigner une promenade particulière loin de tous les jardins publics ; et ainsi…

— Tais-toi, maudit chien ! dit Don Lope. interrompant Roque. Tais-toi, car je ne puis plus supporter tes interminables discours ; jamais valet plus bavard n’a abusé de la patience d’un Maître indulgent. Regarde, voilà en-