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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/110

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gómez arias.

core ce Maure mystérieux ; et si je ne me trompe, c’est le même qui m’a déjà suivi deux fois. Oui, très certainement, je le reconnais, quoiqu’il ait un peu changé, son déguisement.

— Quoi ! s’écria Roque en s’oubliant : Il vous a aussi suivi, Seigneur ?

— Ah ! reprit Don Lope, vous l’avez donc déjà vu ? maintenant, coquin, ajouta-t-il en saisissant rudement à la gorge son pauvre valet, cesse de dissimuler, ou par Sant-Iago, je t’étrangle à l’instant !

— Certes, mon bon Maître, vous ne voudriez pas faire du mal à votre fidèle Roque.

— Es-tu donc disposé à avouer que tu connais ce Maure ?

— En bon Chrétien, je suis toujours prêt à dire la vérité.

— Eh bien ! alors commence ta confession, pécheur.

— Cela est fort aisé à dire, murmura