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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/145

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gómez arias.

époque reculée, enfermaient les Chrétiens qui devenaient leurs prisonniers et qui y subissaient d’affreux tourmens. Mais les vicissitudes de la fortune avaient ensuite transformé ces sortes de citadelles en des retraites sûres pour les Maures déchus et dispersés. Plusieurs cependant avaient été découvertes par le zèle infatigable des Espagnols, ou dénoncées par la trahison de quelques vils Maures ; mais il en existait encore quelques autres, qui, connues seulement par les Maures les plus dévoués, déjouaient toute recherche et étaient à l’abri de toute attaque.

C’était dans ces habitations souterraines que s’étaient réfugiés les débris de l’armée de Cañeri, tandis que quelques uns du parti plus fort de El Feri de Benastepar étaient rentrés à Grenade, et y avaient trouvé abri et protection de la part de leurs compatriotes, malgré les lois sévères rendues par la