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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/146

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gómez arias.

Reine, et les punitions infligées à ceux qui les auraient violées.

Ainsi l’esprit de rébellion qui semblait étouffé ne l’était réellement pas entièrement : semblable au feu qui couve en secret sous la cendre, et qui, pour brûler de nouveau, n’a besoin que d’être remué par une main habile. Mais le manque d’union parmi les Maures et la dispersion générale résultant de la destruction de leur dernière ville, semblaient un obstacle insurmontable pour organiser une seconde révolte. En outre, la mort de El Feri avait plongé dans la consternation ses fidèles serviteurs, et il ne se trouvait pas un Maure doué d’assez de talent ou de force de caractère pour le remplacer.

Tel était l’état des choses, lorsqu’à la fin d’un jour d’été, trois hommes suivaient avec précaution le chemin conduisant vers el Cerro de los Martires. Les formes robustes et la physio-