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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/177

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gómez arias.

assez de puissance, ni l’imagination assez de force pour prêter à un cœur qui n’aime plus le charme de l’amour.

Ils approchaient d’el Cerro de los Martires, et les sanglots de Theodora redoublant, Gómez Arias comprit tout ce qu’aurait de pénible le moment où il la quitterait.

— Pourquoi pleurez vous, Theodora ? lui demanda-t-il avec douceur.

— Hélas ! je ne le sais, répondit-elle. Mais mon cœur est oppressé, comme s’il était menacé de quelque malheur. Où allons-nous donc ? — Certes ce chemin ne conduit pas chez mon père : Lope ! Lope ! où me conduisez-vous ? s’écria-t-elle d’une voix déchirante.

Malgré toute la dureté de son cœur, Gómez Arias fut ému par cette question ; et Roque tout attendri, s’écria avec ferveur, — Mon Dieu ! protégez-la.

Theodora entendit cette exclamation : car aucun mauvais présage ne