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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/184

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gómez arias.

jeune fille ; ces deux choses doivent t’inspirer la plus grande sécurité.

En ce moment, il s’avança pour prendre la main de Theodora ; mais elle se dégagea avec des marques d’effroi, capables d’ébranler les cœurs les plus durs.

— Oh ! non, non jamais ! s’écria-t-elle ; Gómez Arias, votre conduite peut être cruelle, mais non infâme. — Oh ! ne m’abandonnez pas aux mains du plus grand ennemi de notre patrie, le féroce, le traître Cañeri.

— Quoi ! s’écria Gómez Arias, surpris, est-ce là Cañeri, le chef des rebelles ?

— Lui-même, répondit le Renégat ; sera-ce un obstacle à la conclusion de notre traité ?

— Gómez Arias ne répondit pas ; il hésita pendant quelques minutes ; il était agité par une inquiétude secrète qu’il ne pouvait trop s’expliquer ; le