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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/185

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gómez arias.

nom de Cañeri avait fait naître une nouvelle sensation pénible ; il venait de se rappeler qu’en ayant des relations avec les rebelles, il allait violer les édits rendus par la Reine ; mais ensuite il pensa que si jamais ce traité venait à être connu, ce qui ne lui semblait nullement probable, le haut rang qu’il allait bientôt occuper le protégerait suffisamment contre tout danger.

Cependant le pauvre Roque qui apercevait l’hésitation de son maître, osa s’approcher de lui en ce moment, et lui dit d’une voix agitée par la crainte :

— Oh ! mon cher maître, tirons-nous de ce mauvais pas, s’il en est encore temps ; n’achevez pas ce pacte infernal ; car, n’en doutez pas, s’il y a un Dieu tout-puissant dans le Ciel ou quelque justice ici-bas, il sera la cause de votre ruine.

Mais il était trop tard ; et le cœur qui n’avait pas assez de force pour obéir à