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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/191

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gómez arias.

à celle que vous aimez. — Oh ! Lope, au nom du ciel, revenez ! ne me quittez pas ainsi ! non pour moi, mais pour l’amour de Leonor. Oh ! Lope, ne me laissez pas ainsi !

L’air apportait à Gómez Arias les sons entrecoupés de la prière qui lui était faite, et il enfonça ses éperons dans les flancs de son coursier, pour échapper à la sensation pénible que ces accens produisaient sur lui. Bientôt les cris plaintifs cessèrent, et Theodora épuisée tomba sans connaissance. Les Maures l’emportèrent aisément, et le pauvre Roque, en la suivant, semblait réconcilié avec son propre sort, en voyant une créature si malheureuse.