Aller au contenu

Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/192

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
182
gómez arias.

CHAPITRE IX.


Nul ne sut mieux que lui le grand art de séduire ;
Nul sur ses passions n’eut jamais plus d’empire,
Et ne sut mieux cacher sous des dehors trompeurs
Des plus vastes desseins les sombres profondeurs.
Voltaire.

Long-temps après s’être éloigné de Theodora, Gómez Arias croyait entendre encore le bruit sinistre de ses plaintes attendrissantes ; mais lorsqu’il fut près de Grenade, lorsqu’il revit ses superbes édifices, l’ambition s’empara de lui de nouveau, et, désirant chasser les idées sombres qui le poursuivaient, il accueillit avec empressement les tableaux éblouissans qui se présentaient