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gómez arias.

petits évènemens sont survenus tout-à-coup pour nous contrarier.

— Il ne faut pas vous tourmenter de la santé de notre ami, reprit Don Lope, car je suis assez heureux pour pouvoir vous apprendre qu’il était beaucoup mieux lorsque je l’ai quitté.

— Ainsi donc mes soupçons étaient fondés ! s’écria Aguilar d’un ton profondément mécontent, et en quittant subitement l’appartement. Une conduite aussi étrange frappa vivement Gómez Arias ; mais bientôt, maître de lui-même, il dit à Leonor d’une voix irritée :

— Que signifie ceci ? — Pourquoi suis-je ainsi traité ?

— Don Lope, la maladie de votre ami a un peu troublé votre jugement : nous n’avons nullement le droit d’interroger les actions de mon père, et surtout lorsque, comme je vous l’ai déjà