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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/198

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gómez arias.

dit, quelques nouveaux évènemens ont pu l’irriter.

— Mais, au nom du Ciel, quels sont ces évènemens ?

— Eh quoi ! ignorez-vous réellement ce qui est arrivé depuis le moment où vous avez été si instamment demandé par votre ami ?

— Je ne sais ce que vous voulez dire, reprit Don Lope.

Leonor le regarda avec attention, et faisant malgré elle un mouvement d’impatience, elle ajouta :

— Il est étonnant que le Comte ne vous ait pas instruit.

— Mais de quoi ? — Leonor, de grâce, expliquez-vous.

— Ne pensez-vous pas, continua-t-elle en affectant de plaisanter, que c’est bien ridicule à un homme d’un caractère aussi grave que le Comte, de jouer ainsi la comédie ? Croirez-vous que peu d’instans après votre départ,