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gómez arias.

l’objet de l’attention de tout le monde, il résolut d’éviter toute rencontre avec Theodora.

Il était encore plongé dans cette perplexité, lorsque son fidèle valet vint pour prendre ses ordres, suivant son habitude.

Roque, en entrant, fut frappé et très surpris de la préoccupation de son maître.

— Bonjour, Seigneur, dit-il en faisant un profond salut et en s’avançant vers le Chevalier ; mais Don Lope était trop absorbé pour lui répondre et même pour faire attention à son salut.

— Voilà, continua Roque, voilà, Dios me bendiga[1], mon maître bien pensif. J’ai toujours su le tirer de ses méditations, mais aujourd’hui elles me paraissent trop profondes pour mes minces talens. Don Lope, reprit-il

  1. Dieu me bénisse.