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gómez arias.

d’une voix plus élevée, je souhaite le bonjour à Votre Honneur ; et il accompagna ce salut tout chrétien d’autant de bruit et de mouvement que les convenances le permettaient.

— Oh ! c’est vous, Roque ? dit Don Lope fort étonné.

— Moi-même, Seigneur, à votre service, répondit l’obséquieux valet.

— Que le Ciel te maudisse, reprit son maître ; pourquoi fais-tu tout ce bruit ?

— Je vous remercie, mon cher maître, d’un bonjour aussi aimable ; c’est d’un bon augure pour un jour de mariage !

— Bah ! mon mariage ! s’écria Gómez Arias avec impatience : puis il retomba dans ses réflexions.

— Ah ! dit Roque, de quel côté vient donc le vent ? Il paraît que tout ne va pas bien. Seigneur Don Lope, m’est-il permis de vous interrompre dans vos im-