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Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/89

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gómez arias.

Un nouveau silence suivit ; mais Don Lope sentant combien sa position devenait de plus en plus embarrassante, comprit qu’il était temps de prendre un parti décisif. Rassemblant toute son éloquence, il s’adressa enfin en ces termes et du ton le plus respectueux au père de Leonor :

— Señor, je viens d’être accablé par un événement inattendu, et l’émotion qu’il m’a causée a dû vous frapper ; — mais je me vois à mon grand regret forcé de vous en donner communication, et de réclamer vos conseils, avant le commencement de la cérémonie.

— Parlez, Señor, dit Aguilar ; cependant permettez-moi de vous faire observer que vous ne deviez pas attendre jusqu’à ce jour si vous aviez quelqu’importante communication à me faire.

— Don Alonzo, reprit Gómez Arias avec résolution, il y a des circonstances