Page:Turgot - Œuvres de Turgot, éd. Eugène Daire, I.djvu/766

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teurs, et de vous donner la peine de faire croiser en votre présence, sur le rôle, à la marge de leurs articles, le montant de ces modérations, en remettant les ordonnances aux collecteurs. Par là, vous préviendrez toutes les disputes qui pourraient s’élever à cette occasion, et les ordonnances de modération courront moins le risque de s’égarer.

Quelques peines que puissent vous donner les détails que je vous demande, le bien qui doit en résulter me persuade que vous vous y livrerez avec plaisir, et je vous serai obligé de me faire part de vos dispositions en m’accusant la réception de cette lettre.

Je suis parfaitement, etc.[1].


seconde lettre. — Paris, le 25 juin 1762.

Les lettres que j’ai reçues de plusieurs de MM. les curés, à l’occasion de ma lettre circulaire du 3 mai dernier, m’ont donné, monsieur, la plus grande satisfaction par le zèle avec lequel ils paraissent se livrer au bien public. Je suis persuadé que ceux dont je n’ai

  1. Modèle de l’État mentionné dans la lettre précédente.

    Je soussigné, curé de la paroisse d’Isle, déclare avoir lu à l’issue de la messe paroissiale, le premier dimanche de ce mois, le présent État des pertes de bestiaux arrivées dans ma paroisse, qu’aucun des paroissiens n’a réclamé contre son exactitude, et que j’en crois le contenu véritable ; ce que certifient pareillement avec moi les syndic et principaux habitants de ladite paroisse, et ont signé avec moi.

    Fait à Isle, le 6 du mois de juin 1762.