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Page:Turquety - Poésie catholique, 1836.djvu/19

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Dont le souffle allumait hier
Ces aurores du ciel qu’aucun matin ne change.
Oh ! qui de vous l’a reconnu ?
Hier brillant et jeune, aujourd’hui chauve et nu,
Bien loin des célestes limites,
Il tombe, il tombe, il roule avec les ouragans,
Et ses yeux foudroyés fument dans leurs orbites
Comme des bouches de volcans.

Et lui les entendait, lui, dans sa chute même,
Les menaçait de son coup d’œil ;
Car il sentait déjà sur son front plein d’orgueil
Un formidable diadème ;
Il dardait les éclairs de son œil irrité
Sur tous les astres d’or dont l’étendue est ceinte,
Et les astres tremblaient et saluaient de crainte
Sa flamboyante royauté.

Enfin les vastes cieux, les étoiles, les mondes,
Tout s’effaça derrière lui ;