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TROISIÈME PÉRIODE.

Mais les vives persécutions qu'éprouva la religion protestante en Hongrie eurent les plus funestes suites pour cette jeune littérature pleine de sève et de vie et qui promettait tant. Elle fut pour ainsi dire étouffée dans son germe, et la littérature latine, usurpant de nouveau la première place, entra dans son siècle d'or.

En i820 parut en latin la première gazette du pays, ainsi que plusieurs autres publications statistiques.

Grand nombre d'écrivains de talent rivalisèrent d'élégance romaine, et nous nous bornerons à citer ceux qui ont eu le courage de lutter contre le courrant général et de rester fidèles à la muse nationale. François Faludy, Albert Bartsai, le baron Lörincz Orczy, le comte Ad. Teleky et Paul Anyos sont des hommes auxquels la Hongrie devra une