Page:Ulbach - Auguste Vacquerie, 1883.djvu/34

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chure comme celle qu’a faite sur le même sujet ie grand poète anglais Svinburne, cité plus haut, un volume entier, à propos de trois ou quatre volumes. D’ailleurs, quand un homme est si engagé dans l’action, on perd à le raconter le temps qu’on emploierait mieux à le voir agir, en agissant avec lui, comme lui. S’il se repose jamais, ces notes serviront à son histoire.


III


L’homme, dans Vacquerie, l’homme physique comme l’homme intérieur, c’est le citoyen, c’est le poète même. Il est dans la vie, hors du combat, ce qu’il est dans son journal, dans ses livres, au théâtre, droit et simple, toujours en verve pour la lutte, toujours stoïque pour la résistance. Il n’a jamais dévié ; mais il n’a jamais eu l’impatience de devancer les autres ni la peur d’être devancé. Il a été, depuis l’Enfer de l’Esprit jusqu’à l’article paru ce matin même, du même pas ferme, bien rythmé, vers