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Page:Un été à la campagne, 1868.djvu/201

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LETTRE TRENTE-TROISIÈME.


Albertine à Adèle.
Paris, 28 août 18…

Je le vois avec plaisir, chère petite, te voilà raisonnable. Est-ce à ma lettre qu’il faut attribuer cet heureux changement ? J’en serais fière. Le temps est-il pour quelque chose dans cette cure ? Tant mieux encore. L’important est que tu sois en bonne voie de guérison, et la meilleure preuve de ton retour à la santé, c’est la velléité de distraction qui te passe par la tête.

Ta tante a eu vraiment grand tort d’aban-