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UN ÉTÉ À LA CAMPAGNE


quillés, ils ont brillé comme deux charbons ardents ; son nez, du rouge est passé au cramoisi, et ses six cheveux se sont dressés sur son front.

Je ne sais ce qu’il adviendra de tout ceci, mais je tremble pour la vertu de mademoiselle Rose ; je crois qu’elle aura de rudes assauts à subir. À partir de ce moment, je ne la perds pas de vue ; je suis sûre que dans peu j’aurai quelque chose à t’apprendre.

Quant à toi, chère Albertine, je te souhaite une bonne réussite dans le siége que tu entreprends ; tiens-moi surtout au courant de tes progrès.

À toi.
Adèle.